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Vols, incivilités : quand la sécurité devient (aussi) une affaire de citoyens

La sécurité, une préoccupation centrale
09
September
2025
Incivilités, vols, dégradations… Dans de nombreuses communes, la sécurité du quotidien ne relève plus seulement des grandes opérations de police ou des plans d’action nationaux. Elle se construit aussi à l’échelle d’un quartier, parfois même d’une rue ou d’un immeuble. Et de plus en plus souvent, elle repose sur une mobilisation citoyenne, active et volontaire.

Sécurité du quotidien : un enjeu concret et partagé

Aujourd’hui, plus de 6 Français sur 10 déclarent être inquiets pour leur sécurité ou celle de leur quartier. Pourtant, ce qui nourrit ce sentiment d’insécurité n’est pas toujours un cambriolage ou un fait divers spectaculaire. Il s’agit souvent d’incivilités : tapage nocturne, dégradations, circulation dangereuse, ordures jetées sur la voie publique, stationnements abusifs…

Ces petits actes répétés abîment le cadre de vie, fracturent le lien social, et créent un climat de tension latent.

Des citoyens qui refusent l’indifférence

Face à ce constat, de nombreuses initiatives locales émergent : groupes de quartier, réunions publiques, médiation, signalements collaboratifs, ou encore participation à des dispositifs de prévention.

Dans certaines villes, les habitants s’organisent eux-mêmes pour mieux faire remonter les problèmes du quotidien aux élus ou aux forces de l’ordre. Cette forme d’engagement citoyen ne se substitue pas à l’action publique, elle la complète. Elle repose sur un principe simple : la vigilance partagée et la responsabilisation collective.

Mairies, associations, plateformes numériques : un écosystème en mouvement

Ce nouvel élan est accompagné par des collectivités qui encouragent l’auto-organisation positive, mais aussi par des outils modernes comme des applications de signalement, des plateformes collaboratives, ou des réseaux de voisins vigilants.

Le numérique permet de raccourcir les distances entre les citoyens et leurs institutions, mais aussi de créer des communautés locales capables de réagir vite en cas de problème, qu’il s’agisse de sécurité, de propreté ou d’entraide.

Une approche plus large de la tranquillité publique

Parler de sécurité ne se limite plus à la répression ou à la surveillance. Il s’agit désormais de prévenir, impliquer, et coordonner. Et cela passe souvent par des gestes simples : signaler une dégradation, prévenir ses voisins lors d’une absence, échanger avec la mairie, proposer des solutions.

La sécurité de proximité, ce n’est pas seulement un concept : c’est une dynamique collective, faite de confiance et d’attention mutuelle.

Conclusion : agir à son échelle, c’est déjà beaucoup

Lutter contre les vols et les incivilités, c’est refuser l’indifférence, renouer avec l’idée de voisinage, et croire en l’efficacité du collectif.

Il ne s’agit pas de tout faire soi-même, mais de faire sa part. Et c’est souvent suffisant pour amorcer un véritable changement autour de soi.